La balade au fil du temps

Jean de Bellouguette installe sa famille à Villaudric pour y cultiver la vigne. Il donne son nom au lieu, en 1470.

Puis, en 1970, au lieu-dit Bellouguet, Jean-René Chabanon bâtit son chai, plante la vigne et crée le Domaine de la Colombière.

François de Driésen lui succède en 1984, en rachetant le Domaine et en renforçant l’identité des vins du Domaine autour du cépage Négrette.

Diane, fille cadette de François, et son époux Philippe Cauvin « Les Vignerons amoureux » ont repris avec passion la signature des vins de La Colombière, et continuent de perpétuer tradition et innovation dans le travail des vignes et l’élevage des vins.

17 ha cultivés en biodynamie depuis 2006, avec neuf cépages différents, dont la Négrette en vedette et le méconnu Bouysselet Blanc de Villaudric, pour neuf cuvées permettant de révéler les qualités du terroir historique de Villaudric composé de graves et galets roulés.

Le passage sous les Arcades permet de se rendre en toute sécurité au Domaine Caze, l’un des deux derniers producteurs de vin de Villaudric et ainsi admirer les chais de bois du XVIIIème siècle entretenus avec ferveur.

Le Château Caze a été créé en 1776 par Antoine Caze. Issu d’une vieille famille toulousaine, Antoine gérait le domaine, tandis que son frère Pierre Toussaint, négociant à Toulouse, s’occupait de la vente des vins.

Le domaine fut ensuite géré par leurs descendants : Adolphe (de 1831 à 1868), Paul (de 1868 à 1919), Marguerite Vernier (de 1919 à 1962), Simone Rougevin-Baville (de 1962 à 1981) et Maurice Rougevin-Baville (de 1981 à 1991). Martine Rougevin-Baville a repris le flambeau en 1991.

Le superbe chai date de l’époque de la création du domaine ; creusé en sous-sol, pour garantir une bonne fraîcheur et une grande stabilité de température, les vins y sont élevés dans le respect de la tradition familiale.

Cette photo est prise depuis le quartier de la Matte. Au premier plan la mouline, le moulin à eau et à droite le pont sur le ruisseau.

On aperçoit sur l’image quelques croix de tombes de l’ancien cimetière. On remarque les 4 clochetons surmontés chacun d’une croix en trèfle. Au premier plan le « Pountet ».

se présente dans les années 1900 sans trottoir, sans asphalte et sans lignes électriques.

anciennement rue de la miséricorde, avec sur la gauche près des piétons, l’une des premières voitures de Villaudric, l’électricité est désormais distribuée dans le village.

sur laquelle se trouvait le poids public utilisé jusqu’au milieu des années 70. La maison avec le perron est inscrite au Registre des Monuments Historiques et a été également l’une des écoles de Villaudric.

lieu de commerces, on y trouvait, entre autres, le bureau de poste, un débit de tabac, une boucherie-charcuterie et un petit abattoir.

construite à partir de l’année 1911 et gérée par la Compagnie des Chemins de Fer du sud-ouest reliait Villemur à Toulouse grâce à sa locomotive Corpet-Louvet.

dans les années 1960 au nom de son propriétaire. On peut y remarquer la pompe à essence. Le garage est remplacé aujourd’hui par la résidence L’Arcade.

également salle de bal, salle de cinéma et de réunions… c’est le poumon de Villaudric. Le 20 Aout 1944, il fut le théâtre de l’assassinat de 19 habitants par une colonne nazie.

construite en 1911, inaugurée le 6 octobre 1912, elle cessa toute activité en 1937.

dans cette maison, au cours de l’assemblée générale du 14/12/1947, fût décidée la création de la cave coopérative.

construit fin XVIIème début XVIIIème siècle, il recouvre les caves et cuisines du vieux fort de Villaudric. C’est une demeure privée qui appartient à la même famille depuis 7 générations.

à la station devant la poste et à destination de Toulouse. On peut remarquer la devanture blanche qui sera successivement un salon de coiffure puis une épicerie dans les années 50.

sous lesquelles se tenaient marchés et foires à partir de 1791. C’est un lieu qui interpelle par sa particularité architecturale.

La Mairie : le bâtiment a été en fonction jusqu’en 1983 déménagement à l’hôtel de ville actuel. Les Ecoles furent transférées au groupe scolaire actuel à partir des années 50. A gauche et au premier plan, le transformateur électrique qui permit à Villaudric d’avoir un éclairage public en février 1909.